Journée portes ouvertes en photos

La dynamique équipe des apiculteurs qui œuvrent ou se forment au rucher école a eu le plaisir, comme chaque année, le second dimanche de septembre, d’ouvrir grandes ses portes au public.

Nous avons reçus aussi bien des fidèles habitués venant renouveler leur provision de miel fraîchement récolté que d’anciens adhérents désireux de retrouver l’ambiance chaleureuse et très professionnelle de notre rucher .

Nous avons rencontré aussi, sur notre domaine, beaucoup de curieux, de sympathisants voire de candidats à notre excellente formation apicole, dispensée par des formateurs passionnés et généreux.

Au programme, l’arborétum, les ruches, le verger, la mythique statue de la vierge où se réfugiaient des essaims- offerte par un prêtre apiculteur -,  les bâtiments d’extraction, la salle conviviale et la rencontre avec tous les acteurs du rucher-école.

Quelques images de notre belle journée participative du 24 juin sous le soleil, dans la bonne humeur et avec beaucoup d’ardeur au travail ! Nous étions cette année encore plus de 50 pour participer à l’entretien du rucher. Merci à toutes et tous. Ici sur la photo, l’entretien des plantations mellifères autour du musée des ruches et la préparation de nos ruches.

Miel importé : les ministres de l’UE demandent un étiquetage plus clair

En l’absence d’un étiquetage clair, les mélanges de miel posent un double problème au sein de l’Union européenne. D’une part, les apiculteurs se trouvent lésés, d’autre part, le consommateur est incapable de connaitre l’origine du produit qu’il va consommer.C’est ce qui a poussé les ministres de l’UE à demander un étiquetage plus clair.

Les mélanges de miel

On parle de mélanges de miel dans deux cas : 

– Un produit récolté, par le même apiculteur, de plusieurs ruches

– Un produit issu de miels récoltés dans des pays différents.

L’ancienne directive

La demande formulée par les ministres de l’UE appelle à modifier les termes de la directive 2001/110 / CE. Celle-ci visait à harmoniser la législation concernant la commercialisation du miel dans les pays membres de l’UE. Concernant le mélange de miel originaire de pays différents, européens et autres, elle stipule qu’on n’a pas besoin de mentionner clairement le nom de chaque pays source. On peut, selon les cas, se contenter d’un étiquetage du genre :

– «mélange de miels originaires de la CE» :

– «mélange de miels non originaires de la CE»

– «mélange de miels originaires et non originaires de la CE».

Un double préjudice

En fait, la demande, formulée le 30 janvier 2023 par les ministres de l’UE, appelle à réviser la directive de 2001, parce qu’elle porte préjudice à la fois au producteur de miel et au consommateur . 

En effet, le manque d’information sur l’étiquette accolée au produit déroute le consommateur. Celui-ci est incapable de savoir de manière claire et précise l’origine réelle de ce qu’il s’apprête à consommer. Comment peut-il se retrouver au milieu de ces mélanges de miels originaires et non originaires ?

Pour les ministres des États membres, rassemblés pour le Conseil « Agriculture et pêche », il faut également penser à protéger le producteur de miel. Quel que soit son pays d’origine, il se trouve soumis à la même législation que les autres producteurs exerçant dans des pays différents. 

Or, en France, le kilo de miel varie entre 10-30 €, alors qu’en 2021, en Ukraine il était à 1,89 €, et en Chine à 1,36 € ! C’est ce qu’a dénoncé d’ailleurs la Slovénie, lors de cette rencontre.

Alors, comment le producteur français peut-il faire face à une concurrence pareille ? Sachant que 70 % de la consommation nationale est importée.

Un étiquetage plus clair 

Un étiquetage plus clair doit mentionner deux informations nécessaires : l’origine exacte de la production du mélange de miel et la part de chaque pays d’origine dans le mélange de miel réalisé. Deux exigences qui mettent fin à toute confusion et toute ambiguïté quant à la qualité du produit en question.

Cette mesure permettra de regagner la confiance du consommateur et de rendre le marché apicole plus transparent et plus rentable.

En France

Récemment, la France a imposé un étiquetage similaire, mentionnant les pays d’origine et leurs pourcentages de contribution, par ordre croissant. Seul bémol : ce décret ne s’applique qu’aux mélanges de miel conditionnés en France.